Vous avez déniché la maison ou l’appartement de vos rêves mais le prix est au-dessus de votre budget ? Négocier un logement fait partie de toutes transactions immobilières et les propriétaires s’y attendent toujours plus ou moins. De toute façon, il n’y a strictement rien à perdre à essayer et beaucoup à gagner. Voici 5 détails qui peuvent faire pencher la balance de votre côté. Propriétaires, ouvrez l’oeil car cet article est aussi fait pour vous…
1. Le prix du bien est supérieur aux prix du marché
De votre côté vous commencez à avoir déjà une idée de la valeur du bien que vous recherchez par rapport à sa surface, sa situation, le nombre de pièces et tous les détails qui vont avec (jardin, piscines, garage, place de parking, etc…), car vous avez déjà épluché pas mal d’annonces. Bien entendu, en agence il y a une commission appliquée sur le prix net vendeur du bien. Vous gagnerez déjà sur le prix en commençant par des annonces de particuliers.
N’hésitez pas à faire savoir au vendeur qu’il est dans l’erreur : montrez-lui des biens similaires, dans l’idéal 3-5, qui sont en dessous du prix qu’il désire. Rien ne vaut la preuve directe.
S’il passe par une agence immobilière, il faut savoir que ces dernières acceptent parfois un bien surcoté pour avoir le mandat de vente.
2. Le bien est en vente depuis plusieurs mois
Regardez bien depuis quand le bien est en vente. Si cela dépasse 3 mois, c’est une bonne indication que le bien a du mal à trouver acquéreur. Il est recommandé de négocier 10% du prix du bien.
3. Le bien immobilier a des défauts
Parfois, le vendeur se veut transparent dans la rédaction de l’annonce du bien et détaille un ou plusieurs défauts. Dans ce cas, prenez la perche qu’il vous tend pour négocier.
Quelques exemples de défauts classiques :
– la luminosité : selon l’exposition ou l’étage, la luminosité d’un bien ne sera pas la même. Vous pouvez négocier entre 5 et 10% du prix du bien.
– l’étage : négocier jusqu’à 5% du prix du bien si l’appartement est situé au 4ème étage ou plus sans ascenseur.
– les éventuels « travaux à prévoir » : à vous de faire une estimation des travaux à prévoir et de faire baisser le prix du bien en conséquence. Si l’annonce l’indique ne vous privez pas pour négocier le prix !
4. Besoin d’une rénovation
Si l’état du bien ne vous convient pas, appuyez vous sur des professionnels de la rénovation comme un architecte ou un artisans afin d’estimer au mieux les coûts. Montrer la facture au vendeur peut s’avérer très utile dans la négociation. Négocier un bien à hauteur de 20% de son prix est envisagé en fonction de l’ampleur des travaux.
5. Les charges de copropriété sont élevées
Si le bien que vous visez est situé dans une copropriété, vous aurez des charges à payer tous les mois. Si ces dernières sont élevées, vous pourrez alors négocier le prix du bien. De plus, tenez-vous informé des éventuels travaux prévus par la copropriété : ravalement de façade, ascenseurs, portes d’entrées, parking, patio, etc…). Cela pourra être aussi un bon levier pour négocier un logement.
Enfin, une dernière astuce à ne pas négliger pour négocier un logement : sa note de performance énergétique. Des biens notés F ou G sont des biens qui consomment beaucoup d’énergies et vous allez le sentir passer sur vos factures d’électricité ou de gaz. C’est un élément important pour négocier un bien également. Des biens antérieurs à 1980 sont souvent concernés par des étiquettes basses. Notez qu’une étiquette D est le minimum pour obtenir le prêt aidé Action Logement.