Prime pour la rénovation énergétique 2021 : comment l’obtenir ?

Prime pour la rénovation énergétique 2021 : comment l’obtenir ?

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Hier, lundi 11 janvier, le gouvernement a lancé la plateforme pour l’obtention de MaPrimRénov’. Une aide financière ouverte à tous les propriétaires officiellement lancée pour toute rénovation énergétique, sous conditions !

Depuis lundi 11 janvier, le site web de MaPrimRénov’ a été mis en ligne en milieu de journée. L’Etat continue dans sa démarche de rénovation énergétique lancée depuis quelques années à hauteur de 2,2Mrds€. Ce dernier espère que les travaux se multiplieront chez les propriétaires.

L’Agence National de l’Habitat (ANAH) qui est au commande de cette mesure. Elle estime un passage de 190 000 dossiers en 2020 à près de 500 000 en 2021. L’objectif est ambitieux, il faudra donc que la plateforme réponde à toutes ces demandes, quitte à lui donner des améliorations en cours de route.

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Pour tous les propriétaires occupants et les copropriétés, les demandes sont déjà accessibles. Pour les propriétaires louant leur logement, cela se fera à partir du 1er juillet. De plus, tous les devis signés depuis le 1er octobre 2020 seront pris en compte.

Les primes seront versées dans les 15 jours ouvrés selon le dépôt des dossiers.

Voici le site web de MaPrimRénov’ : https://www.maprimerenov.gouv.fr/

Rénovation énergétique : 100% des ménages aidés financièrement

Rénovation énergétique : 100% des ménages aidés financièrement

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A partir du 1er janvier 2020, la rénovation énergétique sera à l’ordre du jour puisque 100% des français seront récompensés. Du crédit d’impôt pour les 20% des ménages les plus aisés et des aides financières pour les 80% restant.

La transition écologique est en route et le CITE (crédit d’impôt pour la transition énergétique) concernera l’ensemble des ménages français. Le projet de loi de finances pour 2020 est donc lui aussi en travaux. Crédit d’impôt pour les ménages les plus aisés, aide financière pour tous les autres ménages, l’état français encourage vivement la rénovation énergétique. Deux mesures qui seront mises en place dès le 1er janvier 2020.

Isolation : crédit d’impôt pour 20% des ménages les plus aisés

Les ménages qui perçoivent plus de 27 000€ par an et 43 000€ pour les couples, seront concernés par ce crédit d’impôt. Le CITE les concernera donc toujours alors qu’il était prévu que ce ne soit plus le cas. Logique, puisqu’il s’agit de la catégorie de ménages qui réalise le plus de travaux de rénovation énergétique.

Cela va concerner les travaux d’isolation des parois opaques : murs, toit, combles et plancher.

Ce sont des travaux qui sont en général lourds et couteux et qui permettent d’obtenir de meilleurs résultats quant aux économies de consommation d’énergies.

Rénovation : une prime pour 80% des autres ménages

La deuxième modification de la loi de finance pour 2020 concerne les autres ménages. Pour ceux décidant de commencer des travaux de rénovation énergétique, ils percevront une aide financière à la condition de réaliser une suite de travaux. Cette aide sera de 150€ par mètre carré habitable pour les rénovations entières de maisons classées en catégorie d’énergie F ou G c’est à dire les maisons qui consomment le plus. Un seul devoir : que suite aux rénovations, la maison soit classée minimum en catégorie C ce qui représentera 55% de gain d’efficacité énergétique en énergies primaires.

Sécheresse : comment vont être indemnisés les propriétaires victimes de fissures ?

Sécheresse : comment vont être indemnisés les propriétaires victimes de fissures ?

indemnisation des fissures

Les étés se suivent et ne se ressemblent pas : il fait de plus en plus chaud que ce soit dans le sud de la France comme dans le reste du pays où des températures records ont été enregistrées cette année. Au-delà d’inquiéter les météorologues ainsi que les habitants, les fortes sécheresses provoquent des fissures importantes dans certains cas sur les maisons et immeubles. Quelle sera l’indemnisation des fissures pour les propriétaires de biens endommagés par la sécheresse ? Si toutefois il y en aura une…

En effet, à cause de délais de traitement des dommages trop long et/ou de critères d’éligibilité parfois compliqués à comprendre, les propriétaires de maisons fissurées ainsi que les professionnels en assurance sont fortement préoccupés par une éventuelle indemnisation des fissures.

Une association a été créée en vue de défendre les intérêts des propriétaires de biens fissurés par les fortes températures. Il s’agit de l’association Les oubliés de la canicule qui défend en ce moment 22 départements. Selon son président Gérald Grosfilley, « les assurances vont tout faire pour ne pas prévoir d’indemnisation des fissures en minimisant les faits ». Il conseille à ses sinistrés de faire réaliser une étude de sols G5  afin d’avoir une réparation durable. L’association déplore des délais trop longs (parfois un an) pour reconnaître ce genre de dommage comme étant issue d’une catastrophe naturelle. Il y à même des localités qui ne rentrent pas dans ce cadre… Or, ceci est indispensable pour être indemniser auprès des assurances. Il s’agit de ne pas « être ruiné » pour les propriétaires non indemnisés. L’enjeu est donc vital.

Vers une réforme des indemnisations ?

Dans son rapport du 3 juillet le Sénat a reconnu qu’une réforme devait être faite pour les indemnisations liées à des catastrophes naturelles et en particulier pour les victimes de sécheresse. Cela concerne près de 4 millions d’habitations « potentiellement très exposées » à la sécheresse occasionnant des fissures importantes. Mais ce dégât naturel est différent des autres car il se forme dans le temps, donc mettant moins en danger la vie des occupants au contraire d’incendies, d’inondations subites, de maisons ravagées par de forts vents etc…

Ce rapport invite à reconnaître plus rapidement et de façon plus transparente comme catastrophe naturelle les épisodes de forte sécheresse. Il envisage aussi de faire intervenir le Fonds de prévention des risques naturels majeurs (fond Barnier).

Le problème c’est que cela coûte très cher aux assurances

Et c’est en cela que le problème majeur réside. Le coût de telles réparations se situe en moyenne autour des 35-75 000€. Il est donc évident que de tels coûts ne pourront pas, en grande majorité, être financés par les propriétaires. Mais du côté des assureurs c’est la même chose puisqu’on estime aux alentours des 800 millions d’Euros la facture annuelle pour de telles réparations. A titre de comparaison, les réparations s’étaient même élevées à 2,3 milliards d’Euros en 2003 !

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