Emprunt : un coup de pouce bienvenu !

Emprunt : un coup de pouce bienvenu !

emprunt

Avec l’augmentation des taux d’usure, et ce dès vendredi 1er juillet, les français vont pouvoir réaliser un emprunt un peu plus important qu’avant, une excellente nouvelle depuis plusieurs mois !

Le marché immobilier se reprend en faveur des ménages. Et même si cela paraît peu, c’est un rayon de soleil dans la grisaille ambiante de ces derniers mois….autant en profiter !

En effet, à partir de demain 1er juillet, les taux d’usure vont remonter d’après la Banque de France : 

sur 20 ans ils passeront de 2,40% à 2,55% et peut-être même 2,60%

sur 10 à 20 ans, ils passeront de 2,43% à 2,58% et peut-être même 2,63%

Qu’est-ce que le taux d’usure ?

Il protège les ménages des conditions d’emprunt abusives. C’est la Banque de France qui fixe son taux chaque trimestre. Cela interdit aux banques d’accorder un emprunt au-delà de ces taux tout frais compris. Ces taux sont calculés à partir des taux moyens accordés sur les trois derniers mois, augmentés d’un tiers.

Une excellente nouvelle pour les ménages désirant faire un emprunt

Lors du premier semestre 2022, les taux de crédit avaient nettement augmenté et de plus en plus de banques dépassent le barème légal fixé pour le premier trimestre de cette année. La Banque de France a donc décider de réagir et d’ajuster les taux d’usure. Sans cette intervention, le marché immobilier aurait pu être complètement paralysé, ce qui n’est bon pour personne. Les ménages pourront faire un emprunt plus important et/ou plus de ménages pourront emprunter.

Sera-ce suffisant pour relancer le marché immobilier sur du moyen/long terme ? L’avenir nous le dira !

 

Les aides fiscales évoluent en 2022

Les aides fiscales évoluent en 2022

les aides fiscales

Le projet de loi de Finances 2022 a été adopté hier par les députés. A partir du 1er janvier 2022, voici les principales mesures pour les aides fiscales dont vont bénéficier les acquéreurs, investisseurs et propriétaires de l’immobilier.

Les aides fiscales pour 2022 avaient déjà été traitées dans un article précédent qui faisait un tour d’horizon des possibles reconduction et modifications par la ministre du logement, Mme Wargon. Il est maintenant temps de faire le point sur ce qui a donc été validé.

Le budget

Il est augmenté d’1 milliard d’Euros. La priorité étant de faciliter l’accession à un logement pour tous et d’augmenter la construction de logements neufs qui souffrait depuis plusieurs mois.

Le dispositif « Louer abordable »

Déjà existant sous François Hollande, ce dispositif va être revu en totalité. Il a pour but premier d’inciter les bailleurs de baisser leur loyer au niveau du plafond du parc social et de bénéficier en retour d’allègements fiscaux. A sa mise en place, plus de 150 000 bailleurs l’avaient utilisé, contre 111 000 au début de cette année. Le but de sa refonte est de le rendre plus favorable dans les grandes villes. Le taux de réduction fiscale sera le même partout à l’inverse de ce qui se faisait avant : 15% de réduction d’impôt pour les logements affectés à la location intermédiaire et 35% pour la location sociale. 20% pour les locations intermédiaires si ceux-ci passent par une intermédiation locative (Solibail par exemple), 40% pour un logement social, et 65% pour un logement très social. Enfin, une fois cette location terminée, le bailleur pourra augmenter son loyer au niveau du marché privé, alors que c’était quasi impossible avant.

Le « Super Pinel »

Ce dispositif permet à la base à un acheteur de déduire une partie du montant d’achat du bien sur leur déclaration de revenus en contrepartie d’une location de leurs biens plafonnés pendant 6, 9 ou 12 ans, essentiellement en one tendue (déséquilibre entre l’offre et la demande de logements). Dorénavant, cette aide sera donnée en contrepartie du fait que les nouveaux logements respecteront des critères de « confort » : une surface minimale, nombre de pièces, performances énergétiques (28m2 pour un studio, 45m2 pour un T2 et 62m2 pour un T3, avec une surface extérieure minimale comprise entre 3m2 et 5m2).

Le Pinel breton

L’essai a débuté en 2020, il vise à adapter les critères stricts de zonage des investissements Pinel, ici aux spécificités de la Bretagne (le Préfet détermine les zones pouvant bénéficier du dispositif, les plafonds de loyer, ressources du locataire, chose unique en France). Le test est prolongé jusqu’en 2024 afin d’en faire une évaluation fiable.

L’éco-prêt à taux zéro

Il a été prolongé et modifié. Ce dispositif est un prêt ne produisant aucun intérêt et accordé aux propriétaires réalisant des travaux énergétiques de leurs logements. Il devait s’arrêter mais sera finalement prolonger jusqu’en 2023. Les modifications portent sur la durée du prêt, le montant maximum accordé, cumul avec le dispositif MaPrimeRénov’.

Dispositifs Denormandie et Censi-Bouvard

Denormandie sera prolongé jusqu’en 2023. Pour rappel, il incite à l’investissement dans de l’ancien à rénover dans l’une des 222 communes du programme Action Coeur de ville, avec une réduction fiscale à la clé.

Censi-Bouvard est prolongé d’1 an. Il permet une réduction d’impôt pour les investisseurs des résidences étudiants avec services ou des établissement pour personnes âgées (Ehpad par exemple).

PTZ (Prêt à taux zéro)

Destiné aux ménages achetant leur premier logement, il est lui aussi prolongé jusqu’à fin 2023. Afin d’aider les petits budgets, il permet d’emprunter une partie de la somme non soumise à un taux d’intérêt. Les critères d’obtention portent sur les revenus du ménage, la zone géographique et au type de logement (ancien ou neuf).

Les nouvelles annonces sur le logement : PTZ, Pinel, « Amendement Coluche »

Les nouvelles annonces sur le logement : PTZ, Pinel, « Amendement Coluche »

amendement coluche

La ministre du logement, Mme Wargon, a annoncé le prolongement du PTZ ainsi que la mise en place du Pinel plus et de « l’amendement Coluche ».

Le monde du logement attendait avec impatience la prolongation du Prêt à taux zéro (PTZ) : c’est chose faite jusqu’à la fin de l’année 2023, soit 1 an de plus dans les conditions actuelles.

La ministre a précisé que « nous avions envisagé une réforme dans laquelle on changeait le mode de prise en compte des ressources, puisque cela dépend des ressources des familles, pour aller vers des ressources en temps réels même si cela reste très complexe ».

La loi Pinel sera désormais appelée « Pinel plus » et sera prolongée jusqu’en 2024. Pour rappel, il s’agit d’un dispositif d’allègement fiscal et prendra en compte des critères environnementaux et de qualité. Il sera présenté la semaine prochaine.

Autre grande nouvelle : les avantages fiscaux concerneront également l’ancien. En effet, le gouvernement veut inciter les propriétaires de logements à louer moins cher mais avec davantage de déductions fiscales, ce qui permettra au plus petits budgets d’avoir un logement dans leurs moyens, une sorte « d’amendement Coluche » pour le clin d’oeil. En effet, selon une étude d’il y a quelques mois, il a été recensé en France 2 millions de logements vacants (minimum 2 ans sans locataires). Ce premier dispositif s’appellera « Louer abordable ». Les propriétaires ne seront donc pas perdant et réaliseront un beau geste social.

Enfin, les chiffres du dispositif MaPrimeRénov’ sont excellents : l’objectif initial a été doublé soit 800 000 dossiers. Pour le moment 550 000 dossiers ont été traités pour 260 000 qui ont été payés à ce jour.

Demande de crédit immobilier : le prélèvement à la source pose-t-il problème ?

Demande de crédit immobilier : le prélèvement à la source pose-t-il problème ?

prélèvement à la source

Le prélèvement à la source est-il un frein lors d’une demande de crédit immobilier ? En effet, est-il pris en compte dans le total des charges du ménage et dans ce cas impactera-t-il la capacité d’endettement ?

Le HCSF (Haut conseil de la stabilité financière) a assoupli les règles d’octroi des crédits immobiliers depuis décembre 2020 : 35% au lieu de 33%  d’endettement pour lequel les banques sont tenues de le respecter. Cet organisme présidé par Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, défini les règles d’octroi de crédits que doivent respecter les banques.

Si la capacité d’endettement a donc été augmentée de 2%, la durée maximale d’emprunt a elle baissé de 5 ans soit 16,7%  de moins.

Par le passé, le HCSF n’émettait que des recommandations, et les banques étaient libres de les suivre ou pas. Ce n’est plus le cas depuis presque 2 ans. Les banques peuvent être sanctionnées si elles ne respectent pas ces nouvelles mesures. Cependant, une souplesse leur ai accordée : les banques ont le droit de déroger à ces contraintes dans un volume de 20% maximum de leurs clients : elles pourront jouer sur le taux d’endettement ou la durée du prêt.

Ayant pris connaissance de ces nouvelles règles, les emprunteurs, surtout les plus modestes, se soucient davantage de leur endettement et des charges qu’ils cumulent avant de faire une demande de crédit immobilier. De plus, une nouvelle charge mensuelle est venue s’ajouter directement sur leurs fiches de paie depuis 2 ans : le prélèvement à la source.

Pour rappel, le taux d’endettement est le ratio entre les charges et les revenus mensuels. Un ménage qui gagne 4000€ de revenus et qui paie un total de 1200€ de charges mensuelles a un taux d’endettement de 30%. Dans cet exemple, il pourrait même cumuler 200€ de charges supplémentaires, il serait encore dans les clous (35%). La question se pose donc pour le prélèvement à la source. Est-il ajouté aux charges du ménage ? En effet, depuis sa mise en place, les salaires versés sur les comptes bancaires sont moindre…

Le HCSF précise donc que ce sont les revenus nets à payer avant impôt qui devront être pris en compte. Un ouf de soulagement pour les demandeurs de crédit immobilier. Ce net à payer figure sur le bulletin de paie. La norme juridique s’y rapportant devrait en toute logique être annoncée en ce sens.

Le budget pour le logement 2022 va être voté

Le budget pour le logement 2022 va être voté

le budget pour le logement

Les grands axes du budget consacré au logement pour 2022 ont été décrits par le gouvernement il y a quelques jours. Le budget pour le logement va ainsi augmenter l’année prochaine. Quels sont les missions qui seront le plus aidées ?

Le projet de loi de Finances 2022 devrait augmenter de près de 7% en 2022 par rapport à cette année, pour porter les investissements à un peu plus de 17Mrds€, à condition que le projet soit voté en l’état au parlement. Les grands items seront, dans l’ordre d’importance, les aides à l’accès au logement, l’hébergement d’urgence et l’urbanisme.

Ainsi, à travers ce projet, le budget pour le logement en 2022 va se consacrer au soutien du dispositif MaPrimeRénov’ en le multipliant quasiment par 3, afin de renouveler le parc immobilier français en poussant les propriétaires à la rénovation énergétique, afin de limite davantage les émissions de gaz à effet de serre.

Les APL seront en légère hausse également, de près de 5%. Avec un peu plus de 13Mrds€ de prévus, il s’agit et de loin du plus gros efforts consacrés dans le budget pour le logement en 2022. Déjà 6 millions de ménages bénéficient des APL en France. Alors qu’auparavant, ces droits étaient calculés tous les ans sur les revenus N-2, ils seront calculés en 2022 tous les 3 mois sur la base des revenus des 12 derniers mois, afin de mieux coller à la réalité économique de chacun.

Enfin, un effort sera consenti pour les personnes sans logement. Une augmentation de près de 25% par rapport à 2020. Au début du mois de septembre, le gouvernement avait annoncé une réforme pour les hébergements d’urgence : la fin de l’hébergement d’urgence consacré uniquement à l’hiver. 200 000 logements sont prévus pour les sans domicile, avec une réduction en fin d’année selon les capacités de la France à héberger des personnes dans un logement durable.

La garantie Visale pour les salaires les plus bas

La garantie Visale pour les salaires les plus bas

la garantie visale

Dès le mois de juin, la garantie Visale viendra aider les loueurs à petits salaires de bénéficier d’un garant sans passer par un proche. 6 millions de français sont concernés.

La garantie Visale est un dispositif qui existait déjà les années précédentes, mais celui-ci va se voir étendu à partir du 4 juin. En effet la garantie Visale viendra aider les 6 millions de français touchant moins de 1500€ net par mois désirant louer un bien immobilier.

Cette aide est mise en place via Action Logement et permet d’obtenir une caution dans son dossier de location, ce qui permettra de ne pas faire appel à un proche.

Par le passé, cette aide gratuite ne concernait que les 18/30 ans et les plus de 30 ans en contrat précaire dans le secteur privé qui louent un bien dans les 6 mois à partir de leur embauche.

Du côté des propriétaires loueurs, la garantie Visale va permettre de couvrir jusqu’à 36 mensualités impayées !

La ministre du logement Emmanuelle Wargon avait annoncé l’extension de la garantie Visale dès février pour ne plus permettre aux propriétaires « d’avoir peur abusivement alors que la personne désirant louer peut très bien payer le loyer. De plus les défauts de paiement sont très bas en France, de l’ordre de 2 à 3% ».

Cette garantie existe depuis 2016, mais n’a jamais vraiment eu beaucoup de succès, puisque seulement 380 000 personnes en ont bénéficié. Gageons qu’avec cette extension, elle puisse permettre aux bas salaires de trouver plus facilement un toit et aux propriétaires d’être plus serein, un gagnant-gagnant somme.

Logements vacants : l’Etat s’active

Logements vacants : l’Etat s’active

logements vacants

En ce début du mois de mai 2021, au moment où la vie normal va commencer à reprendre, l’Etat veut profiter de cet élan pour faire le point sur les logements vacants et aider les villes à les repérer afin de les remettre sur le marché.

Madame la ministre déléguée au logement, Emmanuelle Wargon, a annoncé en ce début de semaine la liste des villes et des collectivités qui recevront une aide de l’Etat dans le cadre de la lutte contre les logements vacants, estimés à plus d’1 million.

Une plateforme numérique viendra en aide aux collectivités sélectionnées pour ce premier test afin que celles-ci puissent localiser les logements vacants. Elle aidera aussi avec la mise en place de crédits complémentaires pour la rénovation éventuelle des logements.

Ce sont donc 57 collectivités qui ont été sélectionnées pour démarrer ce programme jusqu’à la fin de l’année, dont de grandes villes comme Bordeaux et Lille. Le but étant de « repérer, contacter et convaincre les propriétaires de ces logements vides » pour leur remise sur le marché immobilier. 44 autres territoires s’y ajouteront et obtiendront des crédits d’ingénierie pour remettre ses logements vacants sur le marché. Il y aurait à peu près 1,1 million de logements vacants depuis au moins 2 ans actuellement en France, ce qui représente 3,5% du parc immobilier.

Le ministère de la Transition écologique accompagnera également les acteurs locaux pour cette mesure en leur fournissant des données fiscales et foncières.

Crédit immobilier : les nouvelles conditions d’emprunt 2021

Crédit immobilier : les nouvelles conditions d’emprunt 2021

nouvelles conditions d'emprunt

Suite à la révision des nouvelles conditions d’emprunt pour un crédit immobilier en décembre, le Haut Conseil de stabilité financière précise que l’assurance-emprunteur devra bien être prise en compte pour calcul du taux d’endettement.

En fin d’année 2020, les nouvelles conditions d’emprunt avaient fait l’objet d’un assouplissement. En effet, le HCSF avait précisé les nouvelles recommandations pour les banques afin que ces dernières et les nouveaux emprunteurs soient en adéquation avec leurs objectifs respectifs. Jeudi dernier, un texte est venu s’y ajouter afin d’apporter une précision supplémentaire : l’assurance-emprunteur devra faire partie du calcul du taux d’effort.

Comme nous le savons depuis 2 mois, le taux d’effort (ou taux d’endettement) est passé de 33% à 35% : il correspond à la part maximale de revenus consacrés au remboursement du prêt.

Dorénavant pour calculer ce dernier, il faudra prendre en compte « le remboursement du capital emprunté et de l’ensemble des charges d’intérêts et d’assurances ». Cela va permettre un meilleur encadrement des prêts accordés par les banque quand certaines d’entre elles ne prenaient pas en compte cette condition. Mais, selon Les Echos, « avec des taux de 1,3% l’assurance représente parfois la moitié de la somme empruntée ». Les banques ne jouaient donc pas avec les mêmes règles…

Le HCSF demande aussi aux banques d’être attentives sur les revenus variables des futurs emprunteurs dans la prise en compte des revenus globaux.

Enfin, le but étant de ne pas pénaliser les primo-accédants, les autorités financières demandent aux banques une certaine flexibilité : 30% de cette flexibilité devra leur être consacrée, et 80% pour l’ensemble des dossiers de demande de crédit immobilier.

MaPrimRénov pour les copropriétés

MaPrimRénov pour les copropriétés

maprimrenov pour les copropriétés

Suite au lancement de l’aide à la rénovation énergétique 2021 le 11 janvier, MaPrimRénov pour les copropriétés vous est expliquée en détail dans cet article.

La semaine dernière nous avons évoqué la façon d’obtenir MaPrimRénov’, nous allons voir aujourd’hui comment les copropriétés sont concernées.

Quelles copropriétés sont concernées ?

  • les copropriétés ayant plus de 15 ans
  • composées d’au moins 75% de résidences principales
  • être inscrites au registre national des copropriétés

Fonctionnement de MaPrimRénov pour les copropriétaires

  • MaPrimRénov pour les copropriétés versée en une seule fois au syndic, indépendamment de la situation de chaque propriétaire
  • démarche simplifiée (demandes non regroupées auparavant)
  • les copropriétés doivent réaliser des travaux de rénovation globale dans les parties communes pour 35% de gain énergétique minimum. Il est conseillé de faire un audit énergétique avant.

A noter que suite aux travaux effectués, les charges de copropriétés s’en trouveront allégées.

Que va couvrir MaPrimRénov pour les copropriétés ?

  • 25% maximum du coût total des travaux
  • 15 000€ maximum par lot, soit 3750€ maximum par logement
  • Des bonus peuvent être accordés : 500€ par logement si la copropriété est classées F ou G en consommation énergétique à la condition que cette étiquette changent positivement. Un audit avant et après travaux est obligatoire pour prouver ces 2 points.
  • 500€ supplémentaires par logement si l’étiquette A ou B est atteinte après travaux
  • l’aide « Coup de pouce aux copropriétés » est cumulable également : plus de 50% du montant des travaux d’isolation et de chauffage financés peuvent être atteints. 3000€ supplémentaire d’aide par logement pour les copropriétés classées « fragiles ».

Les travaux à prioriser

  •  L’isolation : combles et murs
  • Remplacement des systèmes de chauffage (pompes à chaleur recommandées)

Quelle est la démarche pour faire la demande de MaPrimRénov’ pour les copropriétés ?

La demande doit se faire auprès du syndic de copropriété qui devra effectuer, dans l’odre, les points suivants :

  • Vérifier que la copropriété en question soit bien enregistrée auprès du Registre national des copropriétés
  • Se créer un compte sur MaPrimRénov.gouv.fr
  • Désigner un AMO (assistant à maîtrise d’ouvrage)
  • Assemblée générale avec les copropriétéaires pour le vote des travaux
  • Vérifier l’éligibilité des travaux prévus et le montant de l’aide proposée
  • Effectuer la demande d’aide en ligne
  • Faire appel à une entreprise labellisée RGE (Reconnu garant de l’environnement)

A noter que ces travaux séduiront davantages des futurs acquéreurs car la « valeur verte » s’en trouvera améliorée. Les logements ayant une bonne étiquette énergétique sont vendus 6 à 22% plus cher.

Attention, à partir de 2023, il sera interdit de louer un logement avec une étiquette énergétique G.

maprimrenov pour les copropriétés
Nouveaux propriétaires : l’accession au crédit immobilier assouplie

Nouveaux propriétaires : l’accession au crédit immobilier assouplie

l'accession au crédit immobilier

Les particuliers désireux d’accéder à la propriété et les professionnels de l’immobilier vont pouvoir retrouver le sourire : l’accession au crédit immobilier va être assouplie !

Tout le monde était quelque peu fébrile à l’idée de repasser une année 2020 difficile concernant l’acquisition de biens immobiliers. Le soulagement est grand même si tout n’est pas encore revenu à la normale. En effet, Bruno Le Maire a annoncé il y a quelques jours que l’accession au crédit immobilier va voir ses règles strictes se décontracter quelque peu. Ce sont les taux de crédit immobilier ainsi que les durées d’emprunt qui vont être allongés.

En contrepartie de ses allègements, les banques seront obligées d’effectuer un suivi.

La durée va passer de 25 ans maximum à 27 ans et le taux d’endettement passe de 33% à 35%. Le volume de dérogation à ses 2 règles passera de 15% à 20% sur l’ensemble des crédits accordés.

L’une des lignes directrices annoncée par le ministre de l’économie sera de limiter le surendettement des ménages. L’assouplissement de ces règles a pour but de faciliter l’accessions à la propriété surtout pour les primo-accédants. Il y a 1 an, ces limites avaient permis de faire diminuer de 7% les taux d’endettement supérieur à 1/3 des revenus et de baisser les durées des crédits accordés de 4% pour celles supérieures à 25 ans.

Cependant certaines banques n’ont pas forcément jouer le jeu à fond en 2020 et le ministre a annoncé des modalités juridiques pour rendre ces dispositions contraignantes, sans dévoiler toutefois la part des crédits accordés en dehors des recommandations.

Nous restons en attente de la mise en application de ces nouvelles mesures par les banques.

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