Les aides fiscales évoluent en 2022

Les aides fiscales évoluent en 2022

les aides fiscales

Le projet de loi de Finances 2022 a été adopté hier par les députés. A partir du 1er janvier 2022, voici les principales mesures pour les aides fiscales dont vont bénéficier les acquéreurs, investisseurs et propriétaires de l’immobilier.

Les aides fiscales pour 2022 avaient déjà été traitées dans un article précédent qui faisait un tour d’horizon des possibles reconduction et modifications par la ministre du logement, Mme Wargon. Il est maintenant temps de faire le point sur ce qui a donc été validé.

Le budget

Il est augmenté d’1 milliard d’Euros. La priorité étant de faciliter l’accession à un logement pour tous et d’augmenter la construction de logements neufs qui souffrait depuis plusieurs mois.

Le dispositif « Louer abordable »

Déjà existant sous François Hollande, ce dispositif va être revu en totalité. Il a pour but premier d’inciter les bailleurs de baisser leur loyer au niveau du plafond du parc social et de bénéficier en retour d’allègements fiscaux. A sa mise en place, plus de 150 000 bailleurs l’avaient utilisé, contre 111 000 au début de cette année. Le but de sa refonte est de le rendre plus favorable dans les grandes villes. Le taux de réduction fiscale sera le même partout à l’inverse de ce qui se faisait avant : 15% de réduction d’impôt pour les logements affectés à la location intermédiaire et 35% pour la location sociale. 20% pour les locations intermédiaires si ceux-ci passent par une intermédiation locative (Solibail par exemple), 40% pour un logement social, et 65% pour un logement très social. Enfin, une fois cette location terminée, le bailleur pourra augmenter son loyer au niveau du marché privé, alors que c’était quasi impossible avant.

Le « Super Pinel »

Ce dispositif permet à la base à un acheteur de déduire une partie du montant d’achat du bien sur leur déclaration de revenus en contrepartie d’une location de leurs biens plafonnés pendant 6, 9 ou 12 ans, essentiellement en one tendue (déséquilibre entre l’offre et la demande de logements). Dorénavant, cette aide sera donnée en contrepartie du fait que les nouveaux logements respecteront des critères de « confort » : une surface minimale, nombre de pièces, performances énergétiques (28m2 pour un studio, 45m2 pour un T2 et 62m2 pour un T3, avec une surface extérieure minimale comprise entre 3m2 et 5m2).

Le Pinel breton

L’essai a débuté en 2020, il vise à adapter les critères stricts de zonage des investissements Pinel, ici aux spécificités de la Bretagne (le Préfet détermine les zones pouvant bénéficier du dispositif, les plafonds de loyer, ressources du locataire, chose unique en France). Le test est prolongé jusqu’en 2024 afin d’en faire une évaluation fiable.

L’éco-prêt à taux zéro

Il a été prolongé et modifié. Ce dispositif est un prêt ne produisant aucun intérêt et accordé aux propriétaires réalisant des travaux énergétiques de leurs logements. Il devait s’arrêter mais sera finalement prolonger jusqu’en 2023. Les modifications portent sur la durée du prêt, le montant maximum accordé, cumul avec le dispositif MaPrimeRénov’.

Dispositifs Denormandie et Censi-Bouvard

Denormandie sera prolongé jusqu’en 2023. Pour rappel, il incite à l’investissement dans de l’ancien à rénover dans l’une des 222 communes du programme Action Coeur de ville, avec une réduction fiscale à la clé.

Censi-Bouvard est prolongé d’1 an. Il permet une réduction d’impôt pour les investisseurs des résidences étudiants avec services ou des établissement pour personnes âgées (Ehpad par exemple).

PTZ (Prêt à taux zéro)

Destiné aux ménages achetant leur premier logement, il est lui aussi prolongé jusqu’à fin 2023. Afin d’aider les petits budgets, il permet d’emprunter une partie de la somme non soumise à un taux d’intérêt. Les critères d’obtention portent sur les revenus du ménage, la zone géographique et au type de logement (ancien ou neuf).

Les nouvelles annonces sur le logement : PTZ, Pinel, « Amendement Coluche »

Les nouvelles annonces sur le logement : PTZ, Pinel, « Amendement Coluche »

amendement coluche

La ministre du logement, Mme Wargon, a annoncé le prolongement du PTZ ainsi que la mise en place du Pinel plus et de « l’amendement Coluche ».

Le monde du logement attendait avec impatience la prolongation du Prêt à taux zéro (PTZ) : c’est chose faite jusqu’à la fin de l’année 2023, soit 1 an de plus dans les conditions actuelles.

La ministre a précisé que « nous avions envisagé une réforme dans laquelle on changeait le mode de prise en compte des ressources, puisque cela dépend des ressources des familles, pour aller vers des ressources en temps réels même si cela reste très complexe ».

La loi Pinel sera désormais appelée « Pinel plus » et sera prolongée jusqu’en 2024. Pour rappel, il s’agit d’un dispositif d’allègement fiscal et prendra en compte des critères environnementaux et de qualité. Il sera présenté la semaine prochaine.

Autre grande nouvelle : les avantages fiscaux concerneront également l’ancien. En effet, le gouvernement veut inciter les propriétaires de logements à louer moins cher mais avec davantage de déductions fiscales, ce qui permettra au plus petits budgets d’avoir un logement dans leurs moyens, une sorte « d’amendement Coluche » pour le clin d’oeil. En effet, selon une étude d’il y a quelques mois, il a été recensé en France 2 millions de logements vacants (minimum 2 ans sans locataires). Ce premier dispositif s’appellera « Louer abordable ». Les propriétaires ne seront donc pas perdant et réaliseront un beau geste social.

Enfin, les chiffres du dispositif MaPrimeRénov’ sont excellents : l’objectif initial a été doublé soit 800 000 dossiers. Pour le moment 550 000 dossiers ont été traités pour 260 000 qui ont été payés à ce jour.

Immobilier en 2020 : les principaux changements

Immobilier en 2020 : les principaux changements

immobilier en 2020

Les lois de l’immobilier en 2020 vont subir quelques modifications : Pinel, CITE, PTZ… Nous faison pour vous un bref bilan des changements à venir.

La loi de finance 2020 votée le 19 décembre dernier par l’Assemblée nationale va modifier le paysage immobilier français. Cela concernera tous ses acteurs : propriétaires, accédants et locataires.

Le prêt à taux zéro (PTZ)

Le PTZ sera finalement maintenu dans les zones B2 et C dites « détendues » jusqu’à la fin de l’année, soit 1 an de plus que prévu. Pour rappel, le PTZ permet de financer une partie d’un achat ou d’une construction à un taux de 0%, pourvu que le logement soit la résidence principale.

La loi Pinel

Depuis sa mise en place, la Bretagne a été désignée pour servir de test à ce dispositif. Cette loi doit permettre une réduction fiscale pour des acquéreurs achetant dans des zones marquées par un vrai déséquilibre entre l’offre et la demande. Depuis début 2019 elle concerne un nombre limité de communes sur l’ensemble du territoire français. Cet essai se terminera fin décembre 2021. Un bilan sera établi et remis au gouvernement. Pour rappel, la loi Pinel permet une défiscalisation pouvant aller jusqu’à 21% du prix d’un logement neuf (plafonné à 300 000€) pourvu que le logement soit loué pendant 6, 9 ou 12 ans tout en ne dépassant pas un plafond au niveau du loyer dont va dépendre les ressources du locataire.

Cependant, la loi Pinel ne fonctionnera que sur les logements collectifs. Les maisons seront donc exclues du projet à partir de janvier 2021.

La loi Denormandie allégée

Il s’agit d’une loi qui concerne l’investissement locatif dans l’ancien. Elle a été prolongée jusqu’en décembre 2022. Depuis le début de cette année, la condition pour en bénéficier doit être que l’investisseur doit acheter un logement ancien et y réaliser divers travaux de modernisation, d’assainissement et d’aménagement de la surface habitable. Cette réduction d’impôt doit atteindre 25% du montant de l’opération. Avant cette année, seuls les aménagements en vue d’améliorer la consommation énergétique étaient autorisés. Cette loi a été élargie à l’ensemble du territoire, auparavant limité aux centre-villes des communes ayant besoin d’une réhabilitation ou ayant signé l’ORT (opération de revitalisation du territoire).

La loi Cosse prolongée de 3 ans

Initialement prévue fin 2019, elle a été prolongée jusqu’à fin décembre 2022. Cette loi remplace les dispositifs Besson ancien et Borloo ancien et elle permet au bailleur un abattement sur ses revenus fonciers (entre 15 et 85%) selon la zone géographique, le loyer mis en place et le mode de gestion du bien.

Le projet Malraux lui aussi prolongé de 3 ans

Il permet au contribuable de bénéficier d’une réduction fiscale sur le revenu si ce dernier réalise des rénovations d’un logement situé dans des secteurs sauvegardés, les quartiers anciens dégradés et les zones protégées.

Le CITE repensé

Le CITE, ou Crédit d’impôt pour la transition énergétique n’existe plus. Place maintenant au dispositif appelé Ma Prim Renov’. Il s’agit d’une prime versée aux ménages (20 000€ maximum) réalisant des travaux réalisés entre 1 et 5 ans après l’acquisition du bien.

Toutefois le CITE en tant que tel continuera de fonctionner pour les ménages à revenus moyens pendant encore 1 an.

L’Eco PTZ pour les STF

Jusqu’à fin décembre 2021, les sociétés de tiers financement pourront verser des Eco PTZ performance énergétique globale à titre de test. les STF permettent aux copropriétés et aux propriétaires de maisons un financement pouvant aller jusqu’à la totalité des opérations sur des travaux de rénovation énergétique ainsi que des conseils techniques. Ce test ne concernera que l’Ile-de-France et les Hauts de France.

La taxe d’habitation

Mis en place depuis 2 ans, la suppression progressive de la taxe d’habitation concernant 80% des ménages continue. 2020 est l’année de sa suppression totale. Concernant les 20% de ménages restants, un dégrèvement est mis en place selon un principe de 30% de réduction en 2021, puis 65% en 2022 et sa suppression totale pour 2023.

Comme vous pouvez le constater, l’immobilier en 2020 évolue avec des dispositifs prolongés, des tests dans différents secteurs et surtout cela concerne l’ensemble des acteurs du secteurs immobiliers. Tout le monde y trouvera son compte !

Investissement locatif : le plan le plus rentable dans la pierre

Investissement locatif : le plan le plus rentable dans la pierre

L’investissement locatif est un des placements les plus rentables qui soit. Il est également très sûr. Du fait de la baisse record des taux de prêts immobiliers, la valeur des biens augmente. De quoi mettre de belles sommes de côté en vue de sa retraite, de ses passions, de ses projets, bref un excellent revenu complémentaire. Enfin, l’investissement dans la pierre est l’un des placements les moins impacté par l’évolution de la conjoncture.

invetissement locatif

L’investissement locatif (ou l’investissement immobilier) est en France l’un des placements des plus sûrs, loin devant d’autres placements très connus comme les livrets d’épargne ou la bourse. C’est l’un des placements qui n’a presque jamais une tendance à la baisse. De plus, les lois Pinel et Censi-Bouvard aident à l’accession de bien immobilier.

Il y a 4 grandes lois aidant à l’investissement locatif :

Pineldéfiscalisation sur l’investissement dans un logement neuf ou remis en état pour atteindre les conditions techniques d’éligibilité au neuf.

Censi-Bouvard défiscalisation sur l’investissement dans un logement neuf en résidence meublée.

Denormandiedéfiscalisation pour la rénovation d’un logement dans un quartier ancien dégradé.

Malrauxdéfiscalisation de la restauration d’un logement dans un centre-ville historique.

En plus de ces lois qui permettent d’avoir des avantages fiscaux, il existe d’autres points comme la plue-value à la revente ou la GLI (garantie loyers impayés) qui protège des aléas des locataires et qui permet une certaine stabilité du marché immobilier locatif.

Autre gros avantage d’investir dans la pierre, celui des taux historiquement bas.

Nous vous conseillons d’investir dans des surfaces grandes qui pourront être louées à des familles, offrant donc une stabilité et une assurance dans les loyers plutôt que dans des surfaces plus petites qui vont souvent voir ses locataires déménager et se succéder, ouvrant donc la voie à plus de risques.

Concernant les villes où l’investissement locatif est le plus rentable, citons Lille, Marseille, Toulouse ou encore Montpellier. Ces villes offrent un rapport qualité de vie/coût des plus attractifs. A l’inverse, Bordeaux et Nantes connaissent un chemin différent à cause des parisiens ayant plus de moyens financier pour investir, ce qui a créé une inflation des prix du marché.

Ce dernier point géographique est même le critère le plus important quand on veut se lancer dans l’investissement locatif.

N’hésitez pas à nous demander nos conseils d’expert, même sur notre page Facebook.

Nous vous invitons également à découvrir le baromètre des taux immobiliers qui bat tous les records !

Immobilier : les prévisions pour 2019

La légère remontée des taux et la hausse prévue des biens immobiliers pour cette nouvelle année 2019 devraient être en partie atténués grâce aux nouveaux dispositifs légaux.

En cette fin d’année 2018, les prix ont augmenté pratiquement dans toutes les villes de France, selon le baromètre immobilier Mde janvier. Cinq villes affichent des hausses annuelles supérieures à + 5,0 % : Lyon (+ 8,0 %), Toulouse (+ 6,3 %), Paris (+ 6,0 %), Nantes (+ 5,8 %), Rennes (+ 5,4 %).

Pour décembre, Paris annonce le mouvement avec + 0,6 % en un mois. Il faut noter que les grands appartements (3 pièces et plus) après une saisonnalité défavorable depuis septembre, retrouvent de la vigueur : + 0,7 % en décembre et + 4 % sur l’année.

Les petites surfaces (studios et deux-pièces) progressent quand même de + 0,5 % en décembre soit + 7,4 % sur l’année entière. Au total, les prix parisiens ont augmenté en moyenne de + 6,0 % sur l’année (9 418 €/m2).

La Petite Couronne n’est pas en reste et augmente en moyenne de + 0,6% en décembre, tirée en particulier par la Seine-Saint-Denis (+ 1,0 %) et le Val de Marne (+ 0,8 %) alors que les Hauts-de-Seine calent à + 0,2 %. Au total la hausse est de + 2,6 % en Petite Couronne sur l’année 2018.

La hausse est moins forte en Grande Couronne : + 0,3 % en moyenne sur le mois de décembre et + 0,9 % sur l’année.

Les prix des dix plus grandes villes de France ont progressé en moyenne de + 0,4 % en décembre et de + 4,0 % sur les douze derniers mois. Lyon, Nantes et Rennes affichent + 1,0 % en décembre. Lyon l’emporte sur l’année avec + 8,0 %. Seules Nice (- 0,6 % en décembre et – 0,1 % sur l’année) et Bordeaux (+ 0,2 % en décembre et – 0,7 % sur l’année), sont en négatif sur 2018. Il faut noter que le délai moyen de vente à Nice atteint un record à 96 jours !

2019

Gilets jaunes : un impact visible

Selon l’Insee, le mouvement des gilets jaunes a un impact certain sur l’activité économique : – 0,1 % de PIB au quatrième trimestre 2018 soit environ 20 Mds€, une perte de croissance qui ne sera pas rattrapée et qui impactera aussi le marché immobilier.

Le baromètre porte sur les promesses de ventes signées sur le mois de décembre, et donc sur des biens dont la commercialisation a commencé bien avant le mouvement des gilets jaunes. Les statistiques n’enregistrent donc pas encore les conséquences du mouvement, dont il est prévisible qu’il aura un impact sur le marché immobilier.

En effet des visites, des mises en ventes, des promesses et des actes authentiques n’ont pas eu lieu en décembre du fait des difficultés de circulation voire de la fermeture d’agences immobilières et d’études notariales. La situation provoque aussi un certain attentisme autant chez les vendeurs que chez les acheteurs potentiels.

« La bonne dynamique du marché immobilier résidentiel français sera sans nul doute affectée dès le début de 2019, avec notamment des volumes de transactions en baisse, dû à des reports de projets immobiliers, probablement jusqu’au printemps », prévoit le baromètre.

Un contexte économique peu porteur

La hausse des taux aux États-Unis vise à apaiser la surchauffe économique et les tensions inflationnistes d’un marché de l’emploi sous pression.

En Europe, la situation économique est tout autre : une baisse de la croissance généralisée à toute la zone euro, particulièrement forte en Allemagne. Si la consommation des ménages continue malgré tout de croître grâce à l’augmentation du pouvoir d’achat et à la baisse des prix de l’énergie, les investissements des ménages calent.

On constate une baisse des volumes de mise en chantier et une stabilisation des volumes de ventes qui ne progressera que de + 1,5 % en 2018 (contre + 5 % en 2017).

En termes d’emploi, « l’amélioration restera très ténue avec seulement 64 000 créations d’emplois en moyenne par mois pour 2019 ce qui ne suffira pas à ramener le taux de chômage en dessous de la barre des 9 % », précise le baromètre.

Dans ces conditions, la BCE, qui vient d’arrêter son programme Quantitative Easing, a réitéré en cette fin d’année son engagement de maintenir ses taux directeurs à un niveau inchangé au moins jusqu’à l’été 2019.

Néanmoins, les nouvelles projections de croissance et d’inflation intégrant un ralentissement économique sur l’ensemble de la zone euro pourraient amener à un ajustement de ce scénario. Finalement, la date d’une future hausse des taux ne sera pas une question de calendrier, mais dépendra de l’état de l’économie.

Même si quelques banques ont relevé leurs conditions de prêt en cette fin d’année, nous devrions donc bien continuer à bénéficier en ce début de 2019 de l’élément moteur du marché immobilier de 2018 : des conditions d’emprunt stables à un niveau très faible autour de 1,5 % sur 20 ans.

La loi ELAN pour apporter des compensations positives

Plusieurs dispositifs de la loi Elan pourraient avoir des impacts positifs sur le marché immobilier en 2019 selon le baromètre. C’est en particulier le cas du dispositif dit « Denormandie ». S’appliquant aux biens immobiliers anciens, celui-ci reprend et simplifie le dispositif dit « Pinel » en confiant les décisions d’application aux collectivités locales.

En promouvant l’investissement locatif et en subordonnant l’aide à la réalisation de travaux pour un montant supérieur à 25 % de la valeur, ce dispositif offre des réductions significatives d’impôt de 12 à 18 % du montant dans la limite de 300 000 €.

Le « bail mobilité », qui permet de louer entre un et dix mois à des personnes ayant besoin d’un logement de courte durée, est rendu particulièrement attractif par la garantie de paiement des loyers par Action Logement et son service VISALE.

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